Traitement de l'ostéonécrose de la hanche à Cannes
Chirurgien orthopédiste spécialiste de la hanche
Comprendre l'ostéonécrose de la hanche
Docteur Tsiry Andriamananaivo à Cannes
L’ostéonécrose de la hanche est une pathologie caractérisée par la mort (nécrose) du tissu osseux au niveau de la tête fémorale en raison d’un manque d’apport sanguin. Cette pathologie peut entraîner une destruction progressive de l’articulation, provoquant douleurs et incapacité fonctionnelle. Souvent méconnue, l’ostéonécrose de hanche nécessite une prise en charge rapide pour préserver l’articulation et éviter une dégradation irréversible. Cet article détaille les causes, les conséquences, le diagnostic, les imageries et le pronostic de cette affection.
Les causes de l’ostéonécrose de la hanche
L’ostéonécrose de la hanche peut survenir chez des personnes de tout âge, mais elle touche principalement les adultes jeunes et d’âge moyen. Ses causes sont variées et regroupées en deux catégories : traumatiques et non traumatiques.
Causes traumatiques
Fracture du col du fémur : Une fracture déplacée peut endommager les vaisseaux sanguins qui alimentent la tête fémorale, entraînant une nécrose.
Luxation de hanche : Un déplacement de la tête fémorale hors de l’acétabulum peut comprimer ou rompre l’apport vasculaire.
Causes non traumatiques
Corticostéroïdes : L’utilisation prolongée ou à fortes doses de corticostéroïdes est l’une des causes principales d’ostéonécrose. Ces médicaments altèrent le métabolisme osseux et vasculaire.
Consommation excessive d’alcool : L’alcoolisme chronique perturbe la circulation sanguine dans l’os et augmente le risque d’ostéonécrose.
Maladies systématiques : Certaines maladies comme la drépanocytose, le lupus érythémateux systémique ou les maladies inflammatoires chroniques peuvent également être responsables.
Causes idiopathiques : Dans certains cas, aucune cause identifiable n’est retrouvée.
Les conséquences de l’ostéonécrose de la hanche
Chirurgie de la hanche à Cannes
L’ostéonécrose de la hanche a des conséquences graves si elle n’est pas traitée précocement.
Douleur chronique
La douleur, initialement discrète et intermittente, devient rapidement intense et persistante. Elle est souvent ressentie dans l’aine, la fesse ou la cuisse, et s’aggrave lors de la mise en charge.
Effondrement de la tête fémorale
Sans prise en charge, l’os atteint perd sa structure, entraînant un effondrement de la tête fémorale. Ce phénomène modifie l’alignement articulaire et aggrave les douleurs.
Arthrose secondaire
La déformation de la tête fémorale provoque une usure anormale du cartilage, aboutissant à une arthrose de hanche précoce.
Réduction de la mobilité
L’évolution de la maladie limite considérablement les mouvements de la hanche, rendant les activités quotidiennes difficiles, voire impossibles.
Le diagnostic de l’ostéonécrose de la hanche
Dr Andriamananaivo spécialiste de la hanche
Le diagnostic repose sur un interrogatoire minutieux, un examen clinique détaillé et des examens d’imagerie spécifiques.
Interrogatoire
Le chirurgien orthopédiste investigue les antécédents médicaux et les symptômes rapportés par le patient. La douleur est un signe précoce clé, souvent exacerbée par l’effort et soulagée par le repos.
Examen clinique
Palpation : La douleur est localisée au niveau de l’aine, parfois associée à une raideur articulaire.
Tests de mobilité : Une limitation des mouvements, notamment en rotation interne et en flexion, est fréquente.
Boiterie : Un trouble de la marche peut être observé dans les stades avancés.
L'ostéonécrose de la hanche
Chirurgie orthopédique des membres inférieurs à Cannes
Les imageries pour confirmer le diagnostic
Radiographie standard
Elle est utile pour identifier les modifications osseuses dans les stades avancés : zones d’effondrement osseux, aplatissement de la tête fémorale ou sclérose.
Dans les premiers stades, les radiographies peuvent être normales.
IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)
L’IRM est l’examen le plus sensible et spécifique pour détecter une ostéonécrose précoce.
Elle permet de visualiser les zones de nécrose avant l’apparition de lésions visibles sur la radiographie.
Cet examen est particulièrement indiqué en cas de douleur inexpliquée avec une radiographie normale.
Scanner
Utilisé pour une évaluation détaillée de la structure osseuse, notamment en préparation d’une intervention chirurgicale.
Il est moins sensible que l’IRM pour détecter les stades précoces.
Scintigraphie osseuse
Cet examen peut être envisagé si l’IRM est contre-indiquée. Il détecte les anomalies de vascularisation osseuse mais est moins précis que l’IRM.
Le pronostic de l’ostéonécrose de la hanche
Le pronostic de l’ostéonécrose de la hanche dépend de plusieurs facteurs :
Stade de la maladie au diagnostic : Un diagnostic précoce offre de meilleures chances de préserver l’articulation.
Taille de la lésion : Une nécrose de petite taille a un meilleur pronostic qu’une lésion étendue.
Traitement adapté : Une prise en charge rapide, qu’elle soit médicale ou chirurgicale, peut ralentir ou stopper la progression de la maladie.
Options thérapeutiques
Dans les stades précoces, des traitements conservateurs comme le repos, des médicaments ou des infiltrations peuvent être proposés.
Les interventions chirurgicales, telles que la décompression osseuse, les greffes ou, dans les cas avancés, la pose d’une prothèse totale de hanche, sont souvent nécessaires.
Conséquences à long terme
En l’absence de traitement, l’ostéonécrose évolue inexorablement vers une destruction complète de l’articulation et une perte fonctionnelle. Cependant, avec une prise en charge adaptée, il est possible de limiter l’impact de la maladie et de retrouver une qualité de vie satisfaisante.
Conclusion
L’ostéonécrose de la hanche est une pathologie grave mais traitable, particulièrement si elle est diagnostiquée précocement. En cas de douleur inexpliquée au niveau de la hanche, vous pouvez consulter le Dr Tsiry ANDRIAMANANAIVO, pour une évaluation approfondie et un traitement adapté. Grâce à une prise en charge rapide, il est possible de préserver la fonction articulaire et d’améliorer considérablement la qualité de vie des patients.
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