Mise en place d’une prothèse de hanche à Cannes
Chirurgien orthopédiste spécialiste de la hanche à Cannes
Mise en place d’une prothèse de hanche à Cannes
Docteur Tsiry Andriamananaivo
La prothèse de hanche est une solution chirurgicale efficace pour restaurer la fonction de l’articulation et soulager la douleur dans les cas d’arthrose avancée, de fractures ou d’affections dégénératives de la hanche.
Prothèse de hanche : totale ou intermédiaire ?
Prothèse totale de hanche (PTH)
Une PTH remplace les deux parties de l’articulation : la tête fémorale et le cotyle (partie de l’os iliaque qui accueille la tête fémorale). Elle est indiquée dans les cas d’arthrose sévère, de fractures déplacées du col fémoral ou d’ostéonécrose avancée. Ce type de prothèse est conçu pour offrir une restauration complète de la mobilité et une durabilité optimale.
Prothèse intermédiaire (hémiprothèse)
Une hémiprothèse ne remplace que la tête fémorale, tout en conservant le cotyle naturel. Elle est souvent utilisée chez les patients plus âgés ou moins actifs présentant des fractures du col fémoral sans atteinte cotyloïdienne. Cette approche est moins invasive, mais son indication dépend de l’état du cotyle.
Techniques opératoires pour la mise en place d'une prothèse de hanche
Chirurgie de la hanche à Cannes
Préparation préopératoire
Avant la chirurgie, un bilan complet est réalisé pour évaluer la condition générale du patient et l’état de sa hanche :
Radiographies et/ou scanner pour planifier la taille et la position de la prothèse.
Bilan sanguin et cardiorespiratoire pour minimiser les risques opératoires.
Consultation anesthésique pour décider entre anesthésie générale ou rachianesthésie.
Voies d’abord chirurgicales
La voie d’abord désigne le chemin utilisé par le chirurgien pour accéder à l’articulation. Plusieurs options existent :
Voie postérieure :
Largement utilisée, elle permet un accès direct à l’articulation tout en préservant les structures musculaires principales. Elle est associée à une récupération rapide, mais présente un risque légèrement accru de luxation postopératoire.Voie antérieure :
Technique mini-invasive, elle réduit le traumatisme musculaire et favorise une récupération rapide. Cependant, elle nécessite une expertise particulière et peut être limitée par la morphologie du patient.Voie latérale :
Approche intermédiaire, utilisée principalement en cas de nécessité de correction de déformations importantes.
Le choix de la voie dépend des préférences du chirurgien, de l’anatomie du patient et de la complexité du cas.


Déroulé de l’intervention chirurgicale
Dr Andriamananaivo spécialiste de la hanche
Anesthésie
L’intervention commence par une anesthésie adaptée, soit générale, soit loco-régionale. La rachianesthésie est souvent privilégiée pour réduire les saignements et faciliter la gestion postopératoire de la douleur.
Installation du patient
Le patient est placé sur une table opératoire spécifique, souvent en décubitus dorsal ou latéral, en fonction de la voie d’abord choisie.
Accès à l’articulation
Le chirurgien réalise une incision en suivant la voie d’abord sélectionnée, en prenant soin de préserver les muscles et les structures environnantes.
Préparation de l’articulation
La tête fémorale est retirée et, si nécessaire, le cotyle est sculpté pour accueillir les composants prothétiques. Un ajustement précis est crucial pour assurer la stabilité et la durabilité de la prothèse.
Implantation de la prothèse
La cupule cotyloïdienne (en métal ou céramique) est fixée dans l’os du bassin.
Une tige fémorale est insérée dans le canal médullaire du fémur, surmontée d’une tête prothétique.
Les composants sont assemblés et testés pour garantir une bonne amplitude de mouvement et une stabilité optimale.
Fermeture et contrôle
Les tissus sont refermés en couches, et un drainage peut être installé pour évacuer les liquides postopératoires. Une radiographie de contrôle est réalisée en salle pour vérifier la position des implants.
Dr Tsiry Andriamananaivo mise en place d’une prothèse de hanche
Chirurgie orthopédique des membres inférieurs à Cannes
Suites opératoires
Hospitalisation
Le patient reste hospitalisé pendant 3 à 5 jours. Pendant cette période :
Une prise en charge de la douleur est assurée.
Une anticoagulation préventive est instaurée pour réduire le risque de phlébite.
La rééducation commence dès le lendemain avec un kinésithérapeute.
Rééducation
La marche avec appui partiel ou total est souvent autorisée rapidement grâce à l’utilisation de cannes.
Les exercices visent à restaurer la mobilité, renforcer les muscles et prévenir les raideurs.
Une reprise progressive des activités est encouragée, avec une attention particulière aux sports à fort impact.
Risques et complications
Bien que la chirurgie de la prothèse de hanche soit sûre, certaines complications peuvent survenir :
Luxation : Une mauvaise position de la prothèse ou des mouvements inadaptés peuvent entraîner un déboîtement.
Infection : Rare, mais nécessite un traitement rapide.
Thrombose veineuse : Prévenue par des anticoagulants et la mobilisation précoce.
Usure ou descellement : À long terme, une révision chirurgicale peut être nécessaire.
Résultats et pronostic
La mise en place d’une prothèse de hanche améliore considérablement la qualité de vie des patients en réduisant la douleur et en restaurant la mobilité. La majorité des prothèses modernes ont une durée de vie de 15 à 20 ans, voire plus.
Conclusion
La mise en place d’une prothèse de hanche, qu’elle soit totale ou intermédiaire, est une intervention chirurgicale éprouvée offrant des résultats remarquables. Grâce aux avancées technologiques et aux techniques chirurgicales modernes, les patients peuvent espérer une récupération rapide et une amélioration significative de leur qualité de vie. Une prise en charge adaptée, associée à un suivi rigoureux, garantit une réussite durable de cette intervention.